jeudi 22 novembre 2012

Pendant que Copé et Fillon (se) déchirent ...

Pendant que Copé et Fillon (se) déchirent, Flamby Mollande François Normal 1er Hollande se renie :

  • recul sur les rythmes scolaires 
  • recul sur le "mariage pour tous" avec l'incroyable clause de conscience
  • recul sur la politique migratoire "fasciste" du précédent gouvernement
  • recul sur le vote des étrangers
sources : NPA, SarkoFrance, l'Huma, Mediapart, HuffPost ... bref l'ensemble de la gauche en dehors de la bulle de l'Elysée. 

Pendant que Copé et Fillon (se) déchirent, de vrais questions se posent sur ce que doivent-être les solidarités inter et intra étatiques en Europe






Mieux (ou pire), le principal rival d'Angela Merkel aux législatives allemandes de 2013, le social-démocrate Peer Steinbrück (donc théoriquement l'ami de Hollande et Ayrault), a reproché hier à la chancelière allemande de ne pas dire la vérité sur le cout final de la Grèce pour le contribuable allemand. Oui, vous avez bien lu. 

Enfin, pendant que Copé et Fillon (se) déchirent, il y a une bonne nouvelle venue d'outre Manche. Le premier ministre Cameron se bat pour faire baisser le poids de la politique agricole commune (PAC) dans le budget Européen. La PAC, c'est la moitié des dépenses de l'Union Européenne. Vu que les recettes de l'UE sont principalement alimentées par la TVA, c'est donc nous tous qui payons pour que quelques très gros agriculteurs puissent changer de Range Rover (lire les rois du pétrole, un post du .17 décembre 2010). 

Bref, il se passe des choses autour de nous. Afin de mettre simplement en avant les limites de l'actuel président de la République, il serait quand même bon que l'UMP qui, malheureusement, occupe le terrain médiatique (les journalistes, socialistes à 90%, sont bien contents), cesse de se battre, et nomme de nouveaux leaders comme Nathalie Kosciusko-Morizet ou Bruno le Maire  qui auront pour avantage de faire glisser sur eux les critiques du PS comme les gouttes d'eau sur du téflon. Non seulement Copé et Fillon représentent le passé, mais en plus ils ont trop de passif pour porter leur famille politique vers demain. Après, à ces messieurs de voir ce qu'ils veulent.  Les militants, eux, ont choisi : ils partent.

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